Il faut être un peu utopiste pour partir faire le tour du monde !

Parfois, en sortant d’une salle de cinéma ou en refermant un livre, je me suis dit qu’il faudrait que tout le monde ait vu ou lu cette histoire, que si chaque personne sur cette terre savait cela, nous agirions différemment et que le monde en serait meilleur.

Jeune ou vieux, homme ou femme, nous avons tous en nous un savoir, une vérité, transmise ou éprouvée, qui nous a permis de nous améliorer. Vous vous êtes déjà sûrement dit, en prenant conscience de quelque chose, que si vous l’aviez su avant, si quelqu’un vous avait prévenu, vous auriez pu mieux vous en tirer.

Convaincus de la nécessité de mettre tous la main à la pâte pour réussir à vivre ensemble sur notre unique planète, conscients de notre chance inouïe, nous avons cherché le moyen de faire, à notre petit niveau et avec nos moyens limités, profiter le plus de personnes possibles de ce que nous allions vivre. 

N’étant que des passants, nous ne pouvons rien construire, nous ne pouvons rien apporter dans nos sacs-à-dos trop légers mais notre itinérance elle même, de pays en pays, peut peut-être nous permettre de tisser des liens, de tirer un fil entre ceux que nous rencontrerons. Nous pouvons être des messagers, des facteurs et donner à chaque nouvelle rencontre le message de ceux rencontrés avant lui.

Ainsi, à chaque fois que nous sentirons le courant passer, nous demanderons à la personne rencontrée de réfléchir à une phrase qu’elle voudrait crier au monde afin que tous le sachent. Nous lui demanderons de l’écrire, nous la prendrons en photo avec ce message puis nous lui montrerons les messages de ces prédécesseurs.

Avec le recul, si vous aviez la possibilité de dire juste une chose, un unique conseil, au reste de l’humanité, que lui diriez-vous ?

Voici ce qu’en disent les élèves :