Deux îles équatoriales à sonder (Ndr), une grande riche et une petite hindoue. « La java bleue, c’est la java la plus belle, celle qui nous ensorcelle… »

Bali hindouiste et touristique VERSUS Java urbaine et musulmane

Plus de musique techno que d’orchestres gamelans même si dans les deux les percussions dominent.
Pas tellement de Java, plutôt un fond sonore religieux (appel du muezin à 4h30).

Trottoirs sur des égouts, complétement déchaussés (surtout la nuit).
Trottoirs superbes mais inutilisables tellement ils sont hauts (40cm)

Temples partout, maisons temples etc… Grands temples silencieux apportant calme et sérénité. Un peu délaissés mais offrandes partout. Très zen.
Mosquées riches, partout repeintes de neuf ou en travaux. Sono tonitruante.

Très peu de femmes voilées, grandes chevelures lisses, laissées libres sur les scooters. Ca va du bikini australien au hijab balinais.
Femmes têtes couvertes mais très peu de niqabs, plutôt du hijab, quelques-unes en cheveux mais ici même les volcans sont voilés

Parc automobile récent (depuis l’accession au crédit).
Belles voitures et vieux bémos, scooters. Routes plus larges donc cars et gros camions.

Habitués au tourisme, très accueillants et souriants. Parlent anglais.
Beaucoup de monde. Pressés et urbains. Moins d’anglais.

Prédominance des rizières, partout où c’est cultivable, en particulier sur les pentes : paysages sculptés de terrasses.
Culture plus diversifiée en grands champs. Riz, canne à sucre, maïs, café. Moins d’irrigation.

Barques de pêche étroites à balancier.
Barques plus grosses à extrémité relevée comme une canadienne.

Aux restos, récapitulatif de la commande par de gracieuses jeunes filles.
Erreurs dans les commandes.

Bière Bintang presque partout.
Bintang fait toujours de la bière mais sans alcool elle est bien moins bonne.

Il y a plein d’australiens.
Il y a peu d’occidentaux.

Bien qu’ils vivent du tourisme depuis des années, les marchandages sont plutôt dans la bonne humeur et le respect de l’autre.
Javanais trop commerçants, plus agressifs dans les prix, souvent déraisonnables.

Echelle sociale apparemment plus homogène.
Sans doute plus riche mais plus contrasté.

Scooters, pas de vélo. A pied pour les cortèges.
Scooters, motos et cyclopousses dans les villes.

Le mot de la fin, le premier mot qu’Elsa et Damien ont appris en sortant de l’aéroport, est aussi la devise nationale : binekatungahika (orthographe aléatoire), qui signifie, unis dans la diversité !

PS : Terima kasih à Maps.me qui nous a permis de découvrir les grandes villes d’Indonésie par des venelles, des chemins et des sentes étroites, impossible à trouver autrement.