La vieille montagne : Tout le monde connait la photo, pourtant en entrant sur le site, on est saisi par l’ampleur de ces ruines, qui n’en sont pas. Toute la montagne est sculptée.

Pas vraiment des ruines puisque le site inachevé, a été progressivement abandonné et non rasé (ruines inachevées, ou inachevé en ruine ?)  Donc il reste des maisons (> 100), des murs, des pignons, des corbeaux de pierres…

Ampleur du site et intimité des maisons et des étroites ruelles. Le village évalué à près de 1000 habitants ne semble pas autosuffisant malgré les nombreux niveaux de terrasses (supérieur à 40 ).

Village de prêtres ? On pourrait penser à un très grand Montségur, mais ce n’est pas une forteresse, que les espagnols n’ont jamais envahie.

Les restanques se devinent en bas, dans la forêt non défrichée et montent sur la montagne raide jusqu’à avoir plus de surface verticale de mur que d’horizontale de terre (remontée de la vallée).

A la fois, comprendre comment ils faisaient ça (il semble qu’il devait être pénible à l’époque de n’avoir pas d’argent pour payer ses impôts), en se méfiant d’amalgames fantaisistes, comme un immense rébus.

Construit en peu de temps, peut-être 50, vers 1450, sous le règne de Pachacutec, inachevée, abandonnée par ses non-successeurs (prise de Cusco par les espagnols en 1533). Bâtie du bas vers le haut, on a du mal à imaginer une vision de départ, d’ensemble, sans plan ni maquette (ou pas trouvés).

Et pourtant, ça a tenu aux séismes (murs avec du fruit : plus large à la base) et à la pluie (plus de 2m/an) grâce à un réseau sophistiqué de barbacanes et caniveaux. Et même aux lamas bénévoles qui tondent la pelouse.

Le Machu est toujours Picchu !

Un cas (non, ils étaient plusieurs) impressionnant !

Mais il n’y a pas que le Machu Picchu :